mardi 29 mai 2018

Saga d'Eiríkr le Rouge (2011)

Chronique express!


J'ai offert ce Folio à 2€ à mon Homme il y a des lustres, probablement en même temps que celui sur les déclarations d'amour dont je vous parlais il y a peu. Avantage de ce recueil de deux sagas islandaises, celle d'Eiríkr et celle des Groenlandais: ça se lit extrêmement vite, le livre faisant une centaine de pages. Inconvénient: ha bah c'est tellement à des années-lumière de ce qu'on a l'habitude de lire que c'est très difficile à suivre... D'ailleurs, pour tout vous dire, je n'ai pas du tout suivi: c'est l'histoire de tout un tas de gens plus ou moins liés à Eiríkr qui font des va-et-vient entre la Scandinavie, l'Irlande, le Groenland et le Canada, mais alors je suis bien incapable de vous dire qui a fait quoi, est allé où et a tué qui, tout le monde ayant des noms truffés de j, de k et de r extrêmement similaires. Des vrais noms vikings, quoi. C'est super intéressant, hein, (ne serait-ce que pour constater que tout plein de gens connaissaient les Amériques bien avant Colomb), et c'est plutôt plaisant comme expérience de lecture, dans le sens que c'est tellement déstabilisant que ça titille la curiosité, mais je vous renvoie vers le billet de Lorhkan pour en savoir plus, moi je ne sais pas trop quoi vous dire!

PS: La date indiquée dans le titre de ce billet est, bien sûr, celle de cette édition et pas celle de rédaction de ces textes, qui datent des XIIe-XIIIe siècles.

vendredi 25 mai 2018

Yakari et Grand Aigle (1973)

Chronique express!


Quel immense plaisir que de tomber sur ce volume de Yakari de Deris et Job dans la bibliothèque de mon copain! Je n'ai pas lu Yakari depuis au moins quinze ans mais j'adorais quand j'étais gamine et que je lisais ça à la bibliothèque de l'école, au CDI du collège ou chez une amie qui en avait plusieurs. Ce volume, le tout premier de la série, présente Yakari, un jeune Sioux qui rêve de son totem Grand Aigle et qui aimerait tellement lui ressembler dans la vraie vie. C'est la rencontre avec Petit Tonnerre, un mustang, qui lui permettra d'atteindre son but et de porter fièrement, devant toute sa tribu, la plume que Grand Aigle lui a donnée. Le ton est résolument optimiste et le dessins tellement mignon que j'ai fondu d'amour sur les cases. Je comprends que j'aie adoré ça quand j'étais gosse, il y a plein d'animaux et ils sont tous adorables! 💖 Petit Tonnerre, bien sûr, a soulevé toute mon affection avec sa fougue, sa beauté, son intelligence et sa sympathie; c'est vraiment le cheval-ami que tout gamin rêve d'avoir.




La bande-dessinée ne manque pas non plus de sous-texte puisqu'on parle ici de ce qui fait entrer un enfant dans l'âge adulte, à savoir le courage et la générosité, une bonne leçon à découvrir ou redécouvrir. J'ai tellement envie de lire les autres tomes... La série étant en cours depuis 45 ans, certains savent-ils si les tomes des années quatre-vingt-dix, deux mille et deux mille dix sont à la hauteur de ceux des décennies précédentes, que je lisais, disons, entre 1993 et 1997?

lundi 21 mai 2018

The Miracle at Speedy Motors (2008)

Chronique express!


Alexander McCall Smith ne change pas de recette avec le neuvième tome des enquêtes de Mma Ramotswe et, comme d'habitude, j'ai retrouvé ici tout ce qui faisait le charme des romans précédents. J'ai déjà détaillé à de maintes reprises les qualités de cette série et je vais donc seulement indiquer ici les principaux éléments de ce tome: une lettre de menace adressée à Mma Ramotswe; une cliente qui aimerait qu'on lui trouve une vraie famille; un lit avec une tête de lit en forme de cœur; l'espoir de J.L.B. Matekoni de guérir Motholeli, personnage que je n'ai jamais cité ici mais que j'aime beaucoup. J'ai enfilé mes pantoufles et retrouvé avec bonheur ces personnages adorables et si réconfortants, en finissant même sur la belle leçon qu'il existe bien des types de miracle – une vérité à garder précieusement à l'esprit pour quelqu'un d'aussi pessimiste que moi. Hâte de lire la suite. Il me reste neuf tomes mais l'auteur continue à en publier un par an, alors j'en ai pour encore un petit moment... 😍

jeudi 17 mai 2018

"Que je vous aime, que je t'aime!" - Les plus belles déclarations d'amour (2011)

Chronique express!


J'ai offert ce recueil Folio à 2€ à mon copain lors d'une lointaine Saint Valentin il y a six ou sept ans. Il m'en aura fallu du temps pour le lire! 😱 Le premier texte, une lettre de Pâris à Hélène, déborde tellement d'orgueil que j'en ai rigolé (expliquer à une femme qu'elle doit vous aimer parce qu'une déesse vous l'a promis et que de toute façon vous êtes fantastique et que de toute façon son mari est nul et que de toute façon vous pouvez l'enlever, je trouve ça gonflé comme méthode! 😂). Viennent ensuite des textes de Juliette Drouet, Madeleine de Scudéry, Théophile Gautier, William Shakespeare, Paul Verlaine, Aragon, Pierre Corneille, Madame de Lafayette, Madame de Duras, Honoré de Balzac, Emily Brontë, Edmond Rostand et Jean Tardieu. Aucun ne m'a sérieusement marquée même si j'ai bien aimé l'extrait du Roman de la momie de Gautier, avec un monologue flamboyant du pharaon amoureux (qui a lui aussi une bonne opinion de lui-même et de son pouvoir de séduction 😂). C'était une lecture rapide et vite oubliée, mais néanmoins intéressante sur le coup, enfin si on aime ce genre de texte passionné complètement invraisemblable et daté. Pas sure ce que soit un cadeau de Saint Valentin très pertinent toutefois. 😋

dimanche 13 mai 2018

Angela's Ashes (1996)

Angela's Ashes (Les Cendres d'Angela) de Franck McCourt a végété quasiment deux ans dans ma pile à lire. Je rechignais un peu à m'y mettre parce que je n'aime pas les histoires de petits garçons (ou d'enfants en général)... Mais une fois que je l'ai pris en main, je l'ai dévoré! 😁


Dans ce roman autobiographique, Franck McCourt raconte son enfance et son adolescence en Irlande, plus précisément à Limerick. S'il est né aux États-Unis, à New-York, de parents irlandais, sa famille n'a pas tardé à revenir dans son pays d'origine à cause du chômage engendré par la crise de 1929. Mais la situation économique de la toute jeune République d'Irlande n'était guère plus favorable et ce récit est donc celui de la misère: faim, alcoolisme, la maladie, insalubrité, promiscuité, ignorance, tout y est et rappelle Germinal et En finir avec Eddy Bellegueule...

C'est donc une lecture sans concessions, au cours de laquelle j'ai eu une envie permanente d'étrangler les parents du jeune Frankie. Autant je suis consciente qu'il est très difficile de sortir de ce type de misère, autant ils semblaient tout faire pour y rester, notamment le père alcoolique qui perdait systématiquement son travail après trois semaines parce qu'il buvait sa paye le vendredi soir (à l'époque, les employés étaient payés chaque semaine) et manquait des jours de travail pendant qu'il cuvait (et que la mère devait faire la queue à l'assistance publique pour obtenir de quoi nourrir ses enfants, hein, parce que quand il n'y a pas de salaire et qu'on n'a qu'une miche de pain à la maison pour nourrir quatre, cinq ou six personnes pendant une semaine, comment on fait? 😭). Un détail  particulièrement triste: les bébés nourris au biberon d'eau sucrée parce qu'il n'y a rien d'autre à leur donner... 😢😢😢

Et pourtant, c'est une lecture passionnante, pleine de rythme et d'entrain, parce que Frank McCourt a rendu à la fois sa façon de penser à l'époque et le parler particulier des classes irlandaises pauvres. Un cocktail étonnant, qui m'a fatiguée à  de maintes reprises parce qu'il est un peu indigeste pendant 450 pages (ce qui me laisse penser que je ne lirai pas les deux autres romans de l'auteur), mais qui fait néanmoins de ce bouquin une plongée incroyable au cœur de l'Irlande et une expérience de lecture très particulière.

"The master, Mr. Benson, is very old. He roars and spits all over us every day. The boys in the front row hope he has no diseases for it's the spit that carries all the diseases and he might be spreading consumption right and left."

"Dad says a factory is no place for a woman. Mam says, Sitting on your arse by the fire is no place for a man." 😂

Ces passages ne sont pas les plus représentatifs de ce parler si particulier (malheureusement, je n'ai rien noté pendant la lecture), mais croyez-moi, c'est vraiment ce style qui rend cette lecture si prenante et, malgré les thèmes abordés, pas du tout angoissante, voire au contraire assez gaie. Le regard de l'enfant sur les adultes est assez drôle et rend le tout assez léger. Même l'éternelle rengaine des Irlandais contre les Britanniques ("and look what they did to us for eight hundred years!") en devient drôle!

En bref, un livre à découvrir et une lecture obligée si on s'intéresse un tant soit peu à l'Irlande (la vraie, pas celle de la vision romantique de l'office du tourisme...). Et une dernière chose: Frank McCourt a publié ce livre, son premier roman, à 66 ans. Comme quoi on peut passer à l'acte et devenir écrivain à tout âge...

Allez donc voir ailleurs si ces cendres y sont!

mercredi 9 mai 2018

Le Meneur de loups (1857)

Nous connaissons tous Les Trois Mousquetaires, mais qui a déjà entendu parler du Meneur de loups d'Alexandre Dumas? C'est au marché aux livres de la place Georges Brassens que je suis tombée sur ce roman dans une édition Marabout non datée mais qui doit remonter aux années soixante-dix.


Le sabotier Thibault ne vit pas dans la misère, mais il n'a pas non plus le sou et a tendance à envier la richesse de son prochain. Et voilà qu'un énorme loup noir lui propose un pacte. Il ne peut pas satisfaire les souhaits de Thibaut en sa faveur, comme "je souhaite être riche", mais il peut satisfaire ses souhaits en défaveur des autres, une méthode alternative qui pourrait bien faire sa fortune. En échange, il ne lui demande qu'un cheveu par souhait. Thibaut accepte. Qu'est-ce qu'un cheveu, après tout? Mais passer un pacte avec le diable n'est jamais une bonne idée et les souhaits de Thibaut prennent rapidement des proportions énormes (il voulait juste qu'il arrive malheur à quelqu'un, pas que cette personne meure!), voire se retournent contre lui. Et la rumeur enfle concernant le sorcier qui vit dans les bois avec une meute de loups...

On connait la productivité effarante de Dumas, qui a énormément publié grâce à son propre travail et celui de ses nègres, notamment le célèbre Maquet, et sa tendance à l'allongement interminable, avec des répliques et des répétitions courtes, uniquement destinées à faire de la ligne. Le Meneur de loups n'échappe pas à la règle: on sait tout de suite qu'on est chez Dumas! Il est en revanche assez court (240 pages dans cette édition), ce qui le place très loin des pavés que sont Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Christo, La Reine Margot et bien sûr Le Vicomte de Bragelonne, le plus long roman que j'aie jamais lu puisqu'il fait plus de 2000 pages à lui tout seul... 😂😂😂

Si on n'est clairement pas dans du grand Dumas, ce roman se laisse néanmoins lire agréablement. Il y  a pas mal d'humour, le style enlevé propre à Dumas et des péripéties permanentes; en deux mots, c'est un roman d'aventure mâtiné de fantastique avec ce loup qui parle et la présence du diable. Mais rien de bien horrifique au final; on est assez loin de la "fantastique histoire pleine de délire et de fureur dans laquelle grondent les vociférations du diable et où soufflent les effluves d'outre-tombe" annoncée en quatrième de couverture! 😂

Thibault fait des rencontres hautes en couleur et vit des aventures improbables (au premier rang desquelles son introduction secrète dans la chambre d'une gente dame), le fil rouge étant l'évolution de ses cheveux et son amour pour Agnelette, une jeune fille bien comme il faut qu'il aurait pu épouser s'il avait été plus malin.

Il est intéressant de noter que tout cela se passe du côté de Villers-Cotterêts, ville d'origine de Dumas, et que le roman est d'ailleurs présenté comme le récit d'un domestique de Dumas lui-même, revenu à la mémoire de Dumas des années plus tard.

Je lui reprocherai un côté parfois assez confus, qui fait que j'ai eu du mal à me remettre dans l'intrigue après une pause d'à peine une journée. Et, comme je l'ai dit, on n'est dans du grand Dumas, même si c'est mieux que Robin des Bois, prince des voleurs, qui m'avait vraiment déçue et qui était même, je crois, une traduction-adaptation de Walter Scott... À lire si vous connaissez déjà Dumas et avez envie de découvrir un nouvel aspect de son œuvre!

Livres de Dumas déjà chroniqués sur ce blog
Les Quarante-cinq
Le Comte de Monte-Christo

samedi 5 mai 2018

The Last Juror (2004)

Chronique express!


En 1970, un jeune étudiant reprend le Ford County Times, le journal local du Ford County, région imaginaire du Tennesse. Plein d'énergie et déterminé à faire fortune, il donne un nouveau souffle à ce journal assez planplan. Dans un État encore dominé par la ségrégation, il est le premier à mettre en couverture une famille noire, qu'il connaît bien pour s'être lié d'amitié avec la mère de famille, Miss Callie, une excellente cuisinière. Quand un meurtre sanglant frappe la ville, il n'hésite pas à aller au plus près des faits et à prendre nettement position dans l'affaire. Et voilà que Miss Callie est appelée à faire partie des jurés qui décideront si Danny Padgitt est coupable du viol et du meurtre de Rhoda Kassellaw... Un procès qui ne sera pas de tout repos.

Avec The Last Juror, John Grisham a confirmé tout le bien que j'avais pensé de lui lors de mes précédentes lectures. Il est décidément très doué pour écrire des romans simples mais pas bêtes du tout. Simples parce que le style est assez linéaire et l'anglais pas très élaboré. Mais pas bêtes du tout parce qu'on sent que c'est construit intelligemment, par exemple avec trois parties de longueur variable parfaitement pensées, et que le lecteur n'est jamais pris pour un idiot. Vous voyez, cette subtile différence entre simple et décérébré? Elle est là. Ajoutez à cela un humour permanent, des personnages très caractérisés et une intrigue intéressante, sans oublier que le roman brasse large en abordant le racisme, la ségrégation, la guerre du Vietnam et des choix moraux importants. Ça donne un livre qui se lit tout seul et un excellent moment de lecture. On n'est pas tellement dans l'enquête, puisqu'on sait dès le début que Danny Padgitt est bien coupable (gloups, la description du viol a beau être relativement sobre, elle n'en est pas moins horrifiante 😱), mais dans les conséquences de l'affaire sur cette petite ville tranquille et son évolution au fil d'une décennie. On peut lui reprocher une fin pas franchement vraisemblable, mais je continuerai très clairement à lire John Grisham!

Je vous mets la première phrase pour que vous ayez une idée du petit humour de ce roman: "After decades of patient mismanagement and loving neglect, The Ford County Times went bankrupt in 1970." 😉

À lire aussi

mardi 1 mai 2018

La gamelle d'avril 2018

Un tout petit mois que ce mois d'avril...

Sur petit écran

Rien. 😂

Sur grand écran

Tomb Raider de Roar Uthaug (2018)
Malgré des aspects sentimentaux qui m'ont laissée indifférente et les habituelles invraisemblances des films du genre (ces personnages qui font des chutes de vingt mètres de haut sans se blesser, cette tombe souterraine d'une complexité inouïe datant d'une époque à la technologie limitée), j'ai bien aimé cette histoire de pillage de tombe sur une île déserte et j'ai trouvé Alicia Vikander convaincante en Lara Croft. Par contre, on peut se demander pourquoi embaucher Kristin Scott-Thomas et Derek Jacobi pour ne rien en faire...

Pacific Rim Uprising (2018)
Sans surprises, j'ai a-do-ré cette suite que j'attendais avec impatience et hystérie. J'ai apprécié la nette féminisation du casting, très souhaitable après un premier film très faible de ce point de vue, et j'aime bien que Hollywood se dirige de plus en plus vers l'Asie (ici, la Chine comme dans le premier, mais aussi le Japon, ce qui est assez jouissif vu que les kaijus sont des Godzillas). J'ai aussi été surprise par le scénario et notamment par l'identité du méchant, qui n'est pas celui qu'on croit. Attention par contre, les kaijus entrent en scène tardivement; toute la première partie du film met en scène des combats entre jaegers.
Mes camarades ont critiqué le fait qu'on ne voie pas assez les kaijus, mais je trouve au contraire qu'on les voit plus et mieux que dans le premier, dont toutes les scènes de kaijus se passaient de nuit et sous la pluie.
Ensuite, comme dans tout film d'action de ce genre (et comme je le disais à propos de Tomb Raider), le film est truffé d'invraisemblances, mais bon si le héros était immobilisé la première fois qu'il est censé se casser toutes les côtes, il n'y aurait pas de film... 😂

Red Sparrow de Francis Lawrence (2018)
Je m'attendais à un film grand public et simplet. Si vous l'avez vu, vous comprendrez donc que je sois restée bouche bée devant ce film, sa violence assez crue et ses éléments sexuels assez perturbants! La palme va à l'assassinat du violeur en pleine action et à la directrice qui ordonne à une de ses étudiantes de faire une fellation à un inconnu devant toute la promo! Youhouhou! 😱😱 Du coup, j'ai trouvé tout ceci beaucoup plus sombre et intéressant que je ne m'y attendais, même si j'ai deviné la fin, ce qui n'est pas forcément bon signe puisque je ne devine jamais la fin. Même la sexualisation extrêmement marquée de Jennifer Lawrence, que l'on voit plusieurs fois nue, m'a surprise positivement, car il y a un vrai propos sur cette sexualisation (et j'admire l'actrice d'avoir su jouer une scène aussi difficile que celle où elle s'installe sur une table de cours, les jambes écartées, pour confronter un autre étudiant 😱😱). Notons la présence sympathique de Ciaran Hinds et Jeremy Irons, qui n'apportent rien de nouveau à leur jeu et ne sont pas exploités à leur juste valeur mais son formidables comme à leur habitude.

Du côté des podcasts et de YouTube

Je me suis penchée avec enthousiasme sur la chaîne YouTube de Samantha Bailly, mon idole du moment, qui donne immensément envie d'écrire. Ça n'est guère concluant chez moi mais ça me vend du rêve. 😂

Du côté des séries

Rien. 😂

Et le reste


J'ai lu un ancien hors-série de Mad Movies sur les super-héros au cinéma. Comme celui que j'ai lu en mars, c'était un cadeau de Noël pour mon homme et c'était passionnant! Et, en fin de mois, j'ai bien sûr lu mon fidèle Cheval Mag.

Comme souvent, on espère faire mieux le mois prochain!