dimanche 30 avril 2017

La gamelle d'avril 2017

Petite gamelle pour ce mois plutôt placé sous le signe de la lecture.

Sur petit écran

Rien. Lol.

Sur grand écran

Ghost in The Shell de Ruper Sanders (2017)


Avec une esthétique, une ambiance et une musique très cohérentes, ce film m'a tout à fait convaincue (à l'exception toutefois de la bataille finale, brouillonne et pas dans le ton). Je précise que n'ai jamais lu/vu Ghost in The Shell auparavant et que je n'avais donc pas d'attente particulière; mon Homme, lui, a été un peu déçu par le changement de questionnement (on serait passés de "que suis-je?" à "qui suis-je?").

Fast and Furious 8 de F. Gary Gray (2017)


Lol. Après une introduction à Cuba relevant du plus pur clip de rap (filles en petite tenue et mecs virils dans des grosses voitures), ce nouvel opus insiste lourdement sur les mecs virils qui regardent droit devant eux d'un air absorbé et viril (j'insiste) et les grosses voitures (j'insiste), avec des poursuites et des cascades au montage nerveux, voire psychédélique, qui vient tenter de donner du dynamisme à quelque chose d'en réalité assez plat. Seuls le piratage d'une horde de voitures blindées d'électronique, ainsi que la chute assez spectaculaire de voitures garées dans un parking en hauteur, m'ont vraiment plu.
Je n'ai vu que le 4 jusqu'à maintenant (celui qui se passe au Brésil) et mon constat est le même: je trouve que F&F se loupe sur quelque chose de pourtant très simple. Monter des clips de bagnole avec de la musique de rap, ce n'est quand même pas censé être compliqué. Mais la musique est fade (je n'aime pas le rap d'une manière générale, certes, mais beaucoup de morceaux sont très efficaces et ce n'est pas le cas ici), les voitures relativement peu présentes (je crois qu'il vaut mieux regarder Transformers), les cascades invraisemblables font soupirer (Vin Diesel qui gagne sa course dans une voiture en flammes, lol quoi), les deux acteurs noirs servent de bouffons de service... Pfiou.
Précisons tout de même que le film se sauve un peu par son casting, car the Rock et Jason Statham sont très sympathiques et que Elen Mirren (ouiiii!) fait une apparition absolument excellente.
Mais bon je me suis quand même endormie au ciné. :D

Life de Daniel Espinosa (2017)


Étrange idée de mon homme que de voir ce film clairement placé sous le signe de l'angoisse. Plus j'y pense, plus j'y vois un remake-hommage à Alien tellement certaines scènes sont similaires: l'intrusion de l'organisme extraterrestre dans le corps humain, sa disparition dans la Station spatiale internationale, son évolution rapide, son "ouverture" en gros plan devant un personnage prisonnier et sa sortie finale sur un module de secours... Et sûrement d'autres points que j'oublie.
Mais Life apporte des éléments différents, principalement l'enjeu: certes, l'équipage veut sauver sa peau, mais il s'agit aussi et avant tout de protéger l'humanité et d'éviter que Calvin, notre Martien mangeur d'hommes, ne finisse sur Terre où l'attendent 8 milliards de repas. Et puis Calvin est dans un premier temps présenté comme quelque chose de positif, une chance inouïe pour l'humanité, et l'annonce de son existence est accueillie avec joie sur Terre.
En tout cas, Life est un bon film, très bien réalisé et mettant en scène des personnages très crédibles, dont on ressent bien le "fond" sans qu'il ne soit nécessaire de nous expliquer qui ils sont et d'où ils viennent. L'aspect scientifique me semble solide et sobre, parfait pour un contexte réaliste, et puis les femmes de cette mission sont des hommes comme les autres, ce qui est toujours appréciable... J'ai été particulièrement convaincue par Rebecca Ferguson, déjà croisée dans Mission Impossible 5, mais tout le monde joue très bien. (Un bémol pour Ryan Reynolds parce que son personnage disparaît trop rapidement pour qu'on ait le temps de l'évaluer.)
Pour moi, toutefois, la fin est une catastrophe: très efficaces certes, très bien montée certes, angoissante à souhait (plus à cause du cri de la fille d'ailleurs, un hurlement de rage et de terreur touchant presque à la folie), mais racoleuse et presque trop facile. Il me semble qu'il y avait d'autres solutions pour aller dans cette direction-là, sans faire de happy-end mais sans choisir ce petit tour de passe-passe.
Pendant le film, mon Homme s'est caché les yeux derrière la main, et bien entendu je me suis réveillée en hurlant pendant la nuit suivant la séance. :D

Du côté des séries

Nous avons fini la saison 5 de Scrubs, qui se termine sur un "cliffhanger" de folie! :D

J'avance lentement, mais sûrement, la première saison du Pony Express.

Du côté des podcasts et de YouTube

Rien. Lol.

Et le reste

J'ai lu deux Cheval Mag ce mois: le numéro d'avril au début du mois et le numéro de mai à la fin. Et puis j'ai lu Translittérature, la revue de l'Association des traducteurs littéraires de France, qui est toujours aussi qualitative mais qui me semble rétrécir de quelques dizaines de pages à chaque numéro... Et c'est bien dommage car vraiment ça fait rêver, tous ces traducteurs brillants qui parlent de leur métier et de leurs expériences de traduction les plus remarquables!


Profitez bien de ce week-end de trois jours chers lecteurs! 💖

jeudi 27 avril 2017

Et de six!

Une année de plus s'est écoulée depuis la création de ce blog, en une journée de 2011 qui était, je crois, ensoleillée... 🌞 J'ai déjà écrit un gros pavé l'année dernière donc je ne vais pas trop m'épancher cette fois-ci. Qu'il suffise de dire que ce blog a vraiment été une des meilleures décisions que j'aie jamais prises: il m'a apporté et m'apporte encore énormément et a fait profondément évoluer ma pratique de la lecture. Et puis maintenant je peux même dire qu'il m'a fait rencontrer des gens formidables dans la vraie vie, c'est génial! 💓💕💖

Après 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016, j'espère continuer sur ce chemin encore un long moment! Merci à tous les commentateurs et aux amis blogueurs qui me donnent envie de lire plus, toujours plus... Vous êtes magiques! 🎉🎈

mardi 18 avril 2017

Enregistrements pirates (2003)

Chronique express!

De Philippe Delerm, j'ai lu et adoré La première gorgée de bière, un tout petit livre racontant des bribes de vie, des moments pleins de sérénité et de bonheur avec une justesse et une émotion touchantes.


Enregistrements pirates est un peu dans la même veine puisqu'il se compose de courts chapitres sur des impressions fugaces, des instants saisis au passage, un peu comme des brèves de comptoir. On commence par exemple par croiser une femme qui promène son chien place Saint-Sulpice, mais on voyagera aussi dans un train à destination de Paris et dans un RER, on recevra des textos et une lettre de Suède, on croisera un autre chien qui "n'est pas méchant" et on mangera la pizza dans le sud. Au total, une trentaine de chapitres de trois ou quatre pages chacun pour saisir une ambiance ou un échange, avec des mots justes, soigneusement travaillés (je crois que Delerm est ce que je lis de plus poétique!). Ce qui est étrange, c'est que des souvenirs remontent en lisant ces rencontres d'un autre avec des inconnus, par exemple à propos du déballage d'un cadeau qu'un enfant a déjà ou de cette histoire de pizza (la différence fondamentale entre manger une pizza et la pizza). Certains passages font sourire, d'autres font piquer les yeux (un quai de gare en Normandie, une fin de week-end, un train qui arrive, des couples qui se séparent, des gens qui rentrent chez eux). Dans tous les cas, j'ai l'impression que Delerm met le doigt sur quelque chose de profondément humain et, ai-je envie de dire même si Annie Ernaux fait justement remarquer que ce n'est pas le bon terme (il faudrait parler de collectif), d'universel. Il m'explique un peu la vie... 💞 La première gorgée de bière est plus remarquable, mais ces Enregistrements pirates offrent une heure de bonheur et c'est déjà beaucoup.

Le petit truc que je ne veux pas oublier: J'ai trouvé ce livre dans mon local poubelles, abandonné avec quelques congénères. 💖

samedi 15 avril 2017

Blue Shoes and Happiness (2006)

Chronique express!



Precious Ramotswe, première femme détective du Botswana et fondatrice de la No. 1 Ladies' Detective Agency, continue de mener l'enquête dans ce septième roman. J'ai déjà décrit la recette maintes fois et j'ai peur de me répéter si je vous dis encore une fois qu'il s'agit d'un livre doudou... 💝 Au programme cette fois-ci: les problèmes de couple de Mma Makutsi, l'assistante de Mma Ramotswe, une cliente injustement accusée de chantage, un médecin peu honnête et une mystérieuse atmosphère de terreur dans une réserve. Et puis bien sûr les apprentis mécaniciens de Mr J. L. B. Matekoni qui ne font pas grand-chose et en apprennent encore moins, le grand ciel et la bonne vieille morale du Bostwana ("And where would we be in a world without the old Botswana morality?"), les petites interrogations du quotidien et même des passages assez croustillants sur le fait que Mma Ramotswe est "traditionnaly built" – entendre par là qu'elle est assez épaisse et que sa camionnette penche dangereusement du côté du conducteur. Notre détective à la personnalité aussi discrète et polie que formidable et inflexible devra-t-elle songer à perdre du poids?

Une toute petite réserve, pour ce tome, quant à une vision caricaturale de certaines féministes et la résolution rapide de l'affaire de la réserve: j'en attendais vraiment autre chose, même si la chute donne un passage assez rigolo avec une boîte en carton percée de trous!


Livres de la série déjà chroniqués sur ce blog

vendredi 7 avril 2017

Le Quai de Ouistreham (2010)

Début 2009, Florence Aubenas, journaliste (particulièrement "célèbre" en raison de son enlèvement en Irak en 2005), a cherché du travail à Caen. Elle s'est inscrite à Pôle Emploi en s'inventant un parcours sans aucune expérience professionnelle, comme si elle avait été entretenue par son compagnon au lendemain du bac et se trouvait, à 48 ans, dans la nécessité de gagner sa vie pour la première fois suite à une rupture. Pôle Emploi l'a aiguillée vers la profession de femme de ménage et elle a donc commencé à répondre aux annonces pour ce type de poste et à suivre des formations dans le domaine de "la propreté". Son objectif: partager la vie des catégories de population les plus fragiles et plonger dans la précarité jusqu'à l'obtention d'un CDI.


Travailler comme femme de ménage en 2009, au plus fort de la crise, alors que personne ne comprenait bien ce qu'il se passait, à Caen, une ville qui apparaît comme déjà sinistrée depuis vingt ans, avec les usines qui ont fermé les unes après les autres depuis le début des années quatre-vingt-dix... Le quotidien de Florence et de ses collègues est triste et horrifiant. Tours de ménage d'une heure à peine, CDD de deux jours, non-respect du salaire prévu par la convention collective (qui est supérieur au SMIC de dix centimes de l'heure – oui, dix centimes!), temps de déplacement démesurés pour atteindre des lieux isolés s'ajoutent à la fatigue facilement imaginable d'un métier que l'on sait pénible. Là, on passe tout de même du pénible à l'esclavage...

La Normandie présentée ici est particulièrement sinistre. On est loin de la vision que j'en ai depuis quelques années, en Francilienne de passage pour quelques jours de repos. L'emploi fait cruellement défaut (imaginez un salon de l'emploi où la perle des annonces est un poste de maçon en CDI au SMIC) et il est forcément précaire quand il existe. D'ailleurs, certains ne cherchent plus un contrat mais "des heures", et l'auteur a entendu des chômeurs demander à leur conseiller Pôle Emploi de travailler pour moins que le SMIC pourvu de travailler. Pôle Emploi recense 200 annonces pour tout le Calvados, puis seulement 130 la semaine suivante, puis seulement 75 la semaine d'après... Et Florence et ses collègues asticotent les ferrys de Ousitreham au galop, avec un rythme d'une minute ou deux par cabine (lit, douche, toilettes, sols compris), avant de repartir grapiller une heure quarante-cinq de ménage ailleurs ou faire un remplacement au pied levé.

Ce qui est décourageant avec ce genre de lecture, c'est l'impression que rien n'a changé depuis que Zola a écrit les Rougon-Macquart, que le quotidien des couches les plus défavorisées reste le même mélange de misère financière, d'ignorance et d'étroitesse d'esprit et d'horizon depuis un siècle; et puis la peur de voir que c'est ça, l'Occident qui est la région du monde la plus avancée? Mais on ne peut pas faire mieux pour aider ceux qui en ont besoin? Et où on en sera dans un siècle? Comment les enfants élevés en ce début de XXIe siècle par des parents condamnés à ce genre de vie pourront-ils faire mieux?

Ce qui, au contraire, soulage une lectrice telle que moi, c'est, très égoïstement, la réalisation que ma propre définition de la précarité (par exemple ma profession libérale à statut d'auto-entreprise, un système si décrié par certains) est merveilleusement stable par rapport à un CDD de deux jours, et puis que mes problèmes économiques ne sont guère graves par rapport à ceux de ces femmes de ménage – ce qui m'a donné l'impression, pendant quelques jours, d'être vraiment hyper privilégiée. Même mon expérience Pôle Emploi n'a rien à voir avec celle qu'a eue Florence Aubenas à Caen: dans mon agence des Yvelines, le personnel est aimable et même chaleureux (sans oublier tout à fait compétent) et les demandeurs font la queue dans le calme sans que personne ne s'énerve; le désespoir ne suinte pas des murs, des ordinateurs et des imprimantes en panne, des agents débordés et stressés, des demandeurs angoissés...

Du point de vue de la forme, le livre se lit très bien, il est rédigé dans un style sobre, sans aucun sentimentalisme; on le met de côté et on le reprend facilement mais il n'en a pas moins une certaine force de ton qui lui convient très bien.

L'avant-dernière chose que vous devez vraiment savoir: pourquoi ce livre?
Et bien tout simplement parce que je vais en thalasso à Ouistreham depuis plus de deux ans avec mon Homme, à deux pas du ferry où à travaillé Florence Aubenas d'ailleurs, alors quand quelqu'un en a parlé à Livrés à domicile sur la RTBF j'ai pensé que j'étais obligée de le lire. (Notez combien je suis privilégiée: je vais en Normandie en thalasso.) Et puis parce que le poche était mis en avant dans l'adorable librairie de Ouistreham où je passe à chaque fois, Des vagues et des mots.

La dernière chose que vous devez vraiment savoir: quid de ma vision de la Normandie?
En entamant ce livre un samedi, je me suis vraiment dit qu'en fait je ne dois pas aller vivre en Normandie, une espèce de rêve que je caresse depuis quelques années (mais sans aucun espoir de concrétisation réelle du fait que mon Homme veut, lui, aller vivre dans le Sud; je pense qu'on est condamnés à rester où on est en Île-de-France ^^). Le dimanche, toutefois, je suis allée monter du côté de Vernon et j'en suis revenue à mon beau rêve de champs, de chevaux, d'air pur, de gens sympas et de prix accessibles, et j'ai recommencé à me dire "ha ma Normandie chérie"... 💖🐴

mardi 4 avril 2017

The Confession of Brother Haluin (1988)

Youhou, youhou! Cinq ou six ans après avoir regardé la série, j'ai enfin lu une enquête de Frère Cadfael! :D


Frère Cadfael est un moine bénédictin gallois du XIIe siècle, herboriste au sein de l'abbaye de Shrewsbury. Après une grave blessure mettant ses jours en danger, Haluin, un autre moine, se confesse à Cadfael et à l'abbé: avant d'entrer dans les ordres, il a aimé une femme qu'il n'avait pas le droit d'épouser. Celle-ci est tombée enceinte et quand l'homme, devenu moine entre-temps, en a été informé, il a fourni les herbes lui permettant de se débarrasser de l'enfant. Mais la femme est morte également et Haluin porte, depuis 18 ans, le poids de ces deux morts sur la conscience. Finalement guéri de ses blessures, il prend la route avec Cadfael pour se recueillir sur la tombe de son ancienne amante... et provoque ainsi une série d'évènements se soldant par un meurtre. Mais Cadfael, sous ses airs réservés, ne manque rien et saura démasquer le coupable.

Que du bonheur pour cette lecture: l'enquêteur réservé mais perspicace, à la fois lucide et bienveillant (qui ne dit rien mais n'en pense pas moins), le huis-clos (relatif ici, tout de même) classique du whodunnit britannique, le contexte historique passionnant des années 1240 avec la guerre civile entre Étienne de Blois et l'impératrice Mathilde, le quotidien modeste et fascinant de l'époque, quand on allait à pied et qu'on frappait à la porte des seigneurs et des religieux pour demander un abri pour la nuit, les personnages assez fins pour une lecture aussi agréable et facile à lire... Vraiment, j'ai adoré. Le seul bémol concerne l'enquête à proprement parler, le coupable ayant été un peu trop facile à identifier (en fait, c'était tellement facile que j'ai cru à une fausse piste lol). Je lirai certainement d'autres livres de la série et je ferai même l'effort de commencer par le début. Avec les aléas des achats d'occasion, j'ai en effet commencé par le quinzième roman... 😀

Le mot de la fin: Je croyais qu'Ellis Peters, l'auteur, était un homme, mais c'était en fait une femme! Décidément les Britanniques savent soutenir les écrivaines de policier. J'attends de lire d'autres livres pour me prononcer mais elle est bien partie pour former une petite Trinité sympathique et sanglante avec P. D. James et Agatha Christie. 💕

samedi 1 avril 2017

La gamelle de mars 2017

Mars, ce mois de schizophrénie totale: des soucis financiers qui pèsent sur le moral, mais aussi des bourgeons et des fleurs, les premières sorties dans le cross pour galoper dans l'herbe, les températures qui remontent, le soleil qui brille, le Salon du livre de Paris...

Sur petit écran

L'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (1984)


Nostalgie immense et grand retour en arrière. J'adore ce film qui continue de m'expliquer la vie maintenant que je suis adulte... J'ai même l'impression d'en avoir plus besoin à 30 ans que quand j'étais gosse! J'ai été prise d'une folle envie de le revoir à cause d'une histoire de miroir dans le tome 3 de la Tour sombre qui m'a rappelé la deuxième épreuve d'Atreyu lorsqu'il consulte l'oracle.
Bien entendu, les yeux piquent toujours au même moment.

Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier (2013)


Film hilarant sur les déboires d'un jeune tout juste arrivé au ministère des Affaires étrangères et chargé de rédiger les discours du ministre. Thierry Lhermitte est mythique avec son stabilo et ses grands mots et Niels Arestrup fait un excellent homme de l'ombre résigné et ironique. Tous les personnages sont très bien croqués également. À voir.

Sur grand écran

Logan de James Mangold (2017)


Le meilleur film de super-héros? En tout cas, on n'en est pas loin avec ce film très réussi, remarquablement sinistre et désespéré pour le genre. Logan est (littéralement) au bout de sa vie, Xavier est une loque, la jeune mutante à "protéger" décapite à tour de bras, le mutant secondaire, dont je ne retiens jamais le nom, ne fait pas une jolie fin et il n'y a pas d'espoir en l'avenir. Et puis tout le monde meurt ou presque. Voilà. J'ai adoré.

Kong Skull Island de Jordan Vogt-Roberts (2017)


J'ai bien rigolé. En partie parce que le film se veut drôle, en partie parce qu'il est drôle à ses dépens, avec les énormités habituelles des films du genre. M'étant ruée sur les bonbons bien chimiques du ciné pour me remettre d'un problème de serrurerie, j'étais en pleine crise d'hyperglycémie, ça m'a peut-être aidée à apprécier... Signalons tout de même que Tom Hiddleston est la classe incarnée et que la fille ne crie pas!!! 😛

Ballerina de Eric Summer et Eric Warin (2016)


Un dessin animé frais et charmant, plein de valeurs positives et très agréable à regarder.

Edge of Tomorrow de Doug Liman (2014)


MODE CRUISETTE ENCLENCHÉ dès que j'ai vu que mon ciné repassait ce film dans le cadre d'un obscur festival dont je n'ai jamais entendu parler! Youhou youhou! Bonheur immense! Avec Rock Forever, Oblivion, Mission Impossible 4 et Walkyrie, ce film est vraiment l'un de ceux qui m'ont fait redécouvrir cet acteur. Dans ce cas précis, j'aime bien le fait que le film se veuille assez drôle et qu'on ait pour une fois affaire à un personnage féminin vraiment fort jusqu'au bout (parce que bon, Hollywood propose régulièrement des persos féminins présentés comme fort les dix premières minutes mais qui passent ensuite en mode "je ne peux pas courir sans trébucher" ou "je suis muette"). En plus ce film me plait beaucoup visuellement, je le trouve très réussi de ce point de vue. Notez également qu'il me fait apprécier une histoire de boucle temporelle alors que je n'aime pas les histoires concernant la manipulation du temps ou le voyage dans le temps.
J'ai juste été super décontenancée par la fin; je comprends que le perso de Tom Cruise se réveille à un moment différent de d'habitude, mais comment l'explosion peut-elle avoir déjà eu lieu à son réveil???

The Lost City of Z de James Gray (2016)


Au début du XXe siècle, l'explorateur britannique Percy Fawcett a cartographié le Rio Verde à la frontière entre le Brésil et la Bolivie et a relevé des traces d'une civilisation inconnue. Persuadé que la jungle dissimulait une cité perdue, il l'a ensuite cherchée pendant des années et a fini par disparaître...
Une belle surprise: film bien maîtrisé, acteurs convaincants (surtout l'actrice jouant la femme de Percy, pour une fois ce personnage fait autre chose que soutenir son mari, elle a une vraie personnalité!), belle photo et thèmes intéressants. Ça fait rêver, cette époque où il n'y avait pas de satellite pour cartographie les étendues inconnues.

Hidden Figures / Les Figures de l'ombre de Theodore Melfi (2016)


Gros plan sur trois femmes noires qui travaillaient pour la NASA pendant les années soixante et ont fait avancer les choses, chacune à leur manière. Le film est bien balisé (et même convenu) et résolument optimiste, mais il n'en fait pas trop et donne vraiment espoir. On a envie de croire que les choses peuvent bouger. Et c'est toujours apaisant de croiser ces personnages droits dans leurs bottes, dignes même pendant les moments les plus difficiles, qui ne baissent les yeux devant personne et s'entêtent à faire ce qu'ils veulent faire parce qu'ils estiment en avoir le droit même si la société leur dit le contraire.

Du côté des séries

En pleine saison 4 de Scrubs avec mon Homme; la saison 1 du Pony Express avance au ralenti par manque de temps; je me suis fait un épisode de la saison 6 d'Arabesque parce que j'avais envie de voir Jessica Fletcher, mon role-model féminin numéro 1.


Et puis: deux épisodes de la saison 5 d'Inspecteur Barnaby, que mon Homme et et moi avons donc enfin finie!! Treize mois pour regarder cinq épisodes, qui dit mieux? 😂😆


Du côté des podcats et de YouTube

Heuh c'est-à-dire que je suis en retard sur Procrastination, que j'ai oublié d'écouter les GG Comics lors de ma corvée de ménage mensuelle et que j'ai dû regarder deux vidéos dans le mois...

Et le reste


La belle nouvelle du mois est que je suis allée au Salon du Livre de Paris après plusieurs années d'absence (j'y étais allée en 2012 et 2013). C'est une belle plongée dans l'univers du livre qui donne envie de lire pluuus toujours pluuuuuus et d'apprécier le travail très varié de certains éditeurs. On dirait que le livre papier a encore de beaux jours devant lui! Et puis j'ai fait dédicacer un troisième livre à Michel Robert (l'écrivain, pas le cavalier!), je suis ravie, et c'est une belle sortie avec les amis lecteurs ou blogueurs.

Pas encore fini mon Cheval Mag qui est arrivé un peu plus tard que d'habitude...

Tchou bisous les amis! 💖