dimanche 8 janvier 2017

Si tú me dices vien lo dejo todo... pero dime ven (2011) + Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi (2010)

Albert Espinosa, écrivain espagnol à succès, est un grand expert des titres tordus: j'avais déjà lu Todo lo que podríamos haber sido tú y yo si no fuéramos tú y yo pour le comité de lecture de ma médiathèque à l'occasion de sa sortie en France sous le titre Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi, j'ai rempilé (mais en connaissance de cause cette fois-ci) avec Si tú me dices vien lo dejo todo... pero dime ven (ce qui signifie "Si tu me dis viens, je laisse tout tomber... mais dis-moi viens") (lol).

Si tú me dices vien lo dejo todo... pero dime ven (2011) 


Bon. C'était nul, comme je m'y attendais. C'est de la littérature de gare du plus bas étage. Une simplicité absolue, des répétitions toutes les deux lignes, une philosophie culcul la prâline sur le sens de la vie, un découpage complètement artificiel et inutile. Je n'ai jamais lu Musso et Lévy mais je crois que leurs livres sont quand même meilleurs que ceux d'Espinosa!! 😜 On retiendra ici que chacun d'entre nous doit rencontrer ses quatre "diamants" au cours de sa vie afin de composer pleinement son âme "disséminée" dans le monde, que le verbe aimer ne se conjugue qu'au passé, qu'il faut apprendre à tomber avant d'apprendre à marcher et qu'il faut choisir entre être qui l'on est ou devenir ce que les autres veulent qu'on soit... Vous voyez le niveau de développement personnel, Marie-Claire et Elle doivent adorer!

En revanche, si vous cherchez, comme moi, un livre simple et rapide à lire en espagnol, c'est une lecture idéale puisqu'il n'y a pas tellement d'effort à fournir. J'ai cherché quelques mots de vocabulaire, inévitablement, mais sinon ça se lit facilement.

Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi (2010)

Et puisque je découvre que la médiathèque n'a pas mis en ligne ma chronique de Tout ce que nous aurions pu être..., je vous laisse avec mon avis de l'époque (juin 2012, lors de sa sortie en France chez Grasset, dans une traduction réalisée par je-ne-sais-pas-qui puisque ni le site de l'éditeur ni Amazon ne citent le traducteur) (hm hm).

Résumé :
Lorsqu’il le souhaite, Marcos est en mesure de sentir les souvenirs d’une personne, notamment son meilleur et son plus mauvais souvenir. Un jour, alors qu’il vient d’apprendre que sa mère est morte, la police lui demande d’utiliser ce don sur un jeune captif, appelé « l’étranger ».

Mon avis :
Ce roman se laisse lire assez agréablement, dans le sens que la lecture n’est pas pénible, mais il n’est guère marquant. Il contient beaucoup de petites réflexions philosophiques sur le sens de la vie et les relations humaines qui m’ont laissée indifférente (quand elles ne m’ont pas fait rire, car elles sont à la fois naïves et creuses), et la touche de science-fiction n’a pas suffi pour que je prenne l’histoire au sérieux. Probablement un livre idéal si l’on souhaite lire à la plage sans trop réfléchir !

Bon, vous l'aurez compris, Espinosa est un auteur à éviter! 😂

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. En fait j'aurais dû en faire une chronique de nanar, ça aurait été plus drôle. :)

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