lundi 31 octobre 2016

NaNoWriMo 2016

Un petit billet pour mettre par écrit que je compte essayer de faire NaNoWriMo cette année. Je ne suis guère optimiste quant à mes chances de réussite (je ne vois même pas quand écrire 1 600 mots par jour, à moins d'arrêter de dormir! ^^), mais j'aimerais au moins essayer de taper quelque chose au quotidien pendant ce mois de novembre.


Je me fais cette réflexion tous les ans, mais ce qui est nouveau cette année, c'est que j'ai une idée, pour la première fois depuis trois ans. Une idée bien trop ambitieuse dans la formulation théorique que je m'en suis fait et extrêmement vague dans son aspect pratique, mais une idée néanmoins.

Et j'ai même un incipit.

En deux versions pour ne rien arranger. Soit "The stranger came into town at the end of the day", soit "L'étrangère entra en ville alors que la nuit tombait". Vous noterez en outre que, pour ne vraiment rien arranger, les deux options ne véhiculent pas exactement les même infos sur le sexe de l'étranger et sur le moment de la journée...

Bref.

J'espère que c'est parti pour la souffrance et l'extase, ou tout du moins pour quelque chose: quelque chose, aussi infime que ce soit, est toujours mieux que rien...

Et si vous ne savez pas encore ce qu'est NaNoWriMo, cliquez vite sur le lien dans la colonne de droite de ce blog!

vendredi 28 octobre 2016

A Dangerous Path (Warrior Cats 5) (2004)

Chronique express!


La Guerre des clans continue avec ce cinquième tome, qui est à l'image des précédents et me permet de conserver tout mon plaisir de lecture. Cette série est vraiment un modèle de constance, tous les tomes suivent exactement la même recette mais marchent du tonnerre! Je l'ai lu extrêmement vite pendant mes vacances et il m'a bien remotivée après une lecture peu intéressante (Nosotras que no somos como las demas) et pendant une autre très pénible (les Lettres de Madame de Sévigné - chronique à venir). Fireheart est donc toujours adjoint du Clan du Tonnerre. La chef de clan, Bluestar, passe de la dépression à la paranoïa la plus aigüe lorsqu'elle découvre que Tigerclaw, son ennemi juré, est devenu chef de clan et a pris le nom de Tigerstar, et elle n'est pas plus utile à la vie du Clan que dans le tome précédent (irritation, irritation). Un danger inconnu pèse sur la forêt. Les chats retrouvent des lapins éventrés, puis l'un des leurs est tué, mais ils ne comprennent pas ce qu'il se passe. Les relations entre clans restent tendues, d'autant plus que Tigerstar se rapproche du Clan de la Rivière et pourrait bien essayer d'utiliser le pénible secret de Bluestar contre elle. Et Fireheart se préoccupe de la loyauté de certains membres de son propre clan: que vont faire les anciens amis de Tigerclaw maintenant qu'il est de retour? Son fils, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, et sa fille ne sont encore que deux chatons, mais grandiront-ils pour devenir comme leur père? Peut-il leur faire confiance? Heureusement que d'autres personnages sont là pour l'aider et le soutenir, comme Cinderpelt et Greystripe (et Cloudpaw qui finit par remplir ses promesses après qu'on ait beaucoup douté de lui dans le tome précédent! ^^). J'ai trouvé la fin un petit peu "expédiée", le grand danger est vaincu de manière un peu trop facile, mais j'ai vraiment adoré ce tome et j'ai hâte de lire la suite.

Allez donc voir ailleurs sur ce blog si ces chats y sont!

mardi 25 octobre 2016

Nosotras que no somos como las demás (1999)

Chronique (pas si) express!


J'ai déjà lu deux livres de Lucía Etxebarria, son premier et son deuxième. J'avais trouvé le deuxième beaucoup moins percutant que le premier. Malheureusement, cette troisième lecture, qui est également sa troisième publication, s'est révélée encore moins percutante. C'est un recueil de nouvelles mettant en scène quatre femmes aux prises avec leur vie amoureuse et sexuelle, puis une autre femme et un homme qui jouent un rôle dans l'intrigue générale. L'introduction parle de femmes "différentes" étouffées par les rôles traditionnels que la société leur impose et sent, globalement, le féminisme. Concrètement, c'est une série d'histoires sentimentales ratées et d'aventures sexuelles. Il y a certes une critique de la société patriarcale espagnole, et des rôles que l'on colle aux femmes sans leur demander leur avis (la belle idiote) ou qui les arrangent bien (la mère au foyer parfaite), oui, mais c'est extrêmement basique, presque convenu (à mes yeux en tout cas; peut-être la situation est-elle si grave en Espagne que ce genre de propos reste d'actualité, ou l'était il y a vingt ans au moment de la sortie du livre?). Et surtout, je crois qu'il y a autre chose à dire sur la femme moderne que de raconter qu'elle est tellement triste parce qu'elle s'est fait larguer; j'ai été vraiment énervée par les deux personnages victimes d'une rupture sentimentale. Au final, le personnage qui m'a le plus émue, et que j'ai trouvé le plus "victime" de la société... et bien c'était le seul homme, le jeune maître-nageur qui devient gigolo à son insu! ^^

Une lecture ennuyeuse, donc, que j'ai trainée pendant presque toutes mes vacances et qui m'a poussée à me demander si j'apprécierais autant Sex and the City aujourd'hui qu'il y a quelques années. Il me semblait que cette série changeait les choses et donnait vraiment aux femmes le droit d'avoir une vie sexuelle, mais peut-être un tel propos n'était-il intéressant sur le long terme que dans un contexte comique? Car ici, c'est plutôt mélodramatique et ça m'est tombé des mains.

Livres de l'auteur déjà chroniqués sur ce blog
Amor, curiosidad, prozac y dudas
Beatriz y los cuerpos celestes

samedi 22 octobre 2016

Une photo histoire de!

Le blog est complètement au ralenti ces temps-ci. J'ai pourtant quelques livres à chroniquer, mais je suis sous l'eau depuis que je suis rentrée de vacances et je n'ai pas le temps de m'en occuper... Figurez-vous que j'ai accepté un gros projet avec un délai serré avant de partir en vacances en oubliant que je vais au Salon du Cheval de Lyon le week-end prochain... Et un délai serré avec deux-trois jours de travail en moins, ça devient un délai carrément chaud! ^^

M'enfin les vacances c'était bien, j'ai monté en Irlande pour la première fois, je monte beaucoup en ce moment de manière générale, j'ai un long week-end la semaine prochaine... Bref la vie n'est pas trop moche!

La pile de livres achetés à Dublin pour le plaisir des yeux...


Il va sans dire que j'ai déjà Le Seigneur des Anneaux, mais j'avais besoin de le racheter car mon exemplaire perd ses 150-200 premières pages... Et je suis tombée sur cette belle édition d'occasion, je suis ravie.

samedi 1 octobre 2016

La gamelle de septembre 2016

Encore un mois passé à la vitesse de l'éclair! Avec la rentrée et la reprise de l'équitation et du yoga, j'ai forcément, moins de temps à ma disposition. Ce qui est plutôt positif vu comment je débraye violemment lorsque j'ai du temps. ^^

Sur petit écran

Des bouts du film Star Trek de 2009, des bouts d'Armageddon, des bouts de G.I. Joe 2 regardés en comatant sur le canapé...

Sur grand écran

Fargo de Joel et Ethan Coen (1996)
Une séance UGC Culte chroniquée en détail ici.

Star Trek: Sans limites de Justin Lin (2016)
Troisième opus du "reboot" de la saga Star Trek au cinéma. Ça passe plutôt bien, certainement mieux que les deux premiers. Le film m'a semblé plus consistant et le personnage de Kirk se calme un peu, c'est vraiment un plus (même si je garde l'impression que Chris Pine est un peu à côté de la plaque et qu'il est déjà complètement refait ou recouvert de mille couches de fond de teint). McCoy et Spock restent les deux personnages les mieux croqués. J'ai été assez émue par la photo des acteurs d'origine qui apparaît à la fin.

Ben-Hur de Timur Bekmambeto (2016)


Il y a beaucoup à dire, en bien comme en mal, sur ce remake du grand classique des années cinquante.
En bien, j'en retiendrai surtout que j'ai apprécié la première partie, où l'on voit Judah Ben-Hur et Messala jeunes, beaucoup plus sympathiques que mon souvenir des personnages d'origine, et où l'on introduit un élément politique qui rend le "retournement" de Messala contre son ami plus crédible (dans mon souvenir, la catastrophe des Ben-Hur commence à cause d'une simple pierre ou d'un simple vase qui tombe). J'ai aussi bien aimé Jésus en beau gosse planant, et j'ai versé ma petite larme quand il donne à boire à Ben-Hur (comme dans le film d'origine, peut-être une conséquence indirecte de mon éducation catholique, ou bien une tendresse personnelle pour les figures de héros tranquilles...).
En négatif, c'est tout de même un peu long, mais je soulignerai surtout les chevaux en image de synthèse assez ratés (heureusement, la course de chars exploite aussi des plans réels), une bataille navale complètement illisible et bâclée, les nombreuses implausabilités du scénario (le cheval qui trébuche sur *un* caillou diabolique...), le happy-end mielleux (oui, vous avez bien lu, tout se termine bien dans ce film...) et la conservation des miracles de fin alors que jusqu'à sa mort Jésus était traité de manière non religieuse, ce qui était vraiment appréciable.
Morgan Freeman est méga classe même en dreads cheloues, ce mec a juste un don!

Comancheria de David McKenzie (2016)
Deux frères texans braquent les agences d'une banque locale pour rembourser cette même banque. Il y a un peu d'humour et une vision intéressante de ce Texas complètement exsangue et amorphe, mais je n'ai pas accroché, j'ai trouvé le film complètement figé et le thème déjà vu. Et vraiment je n'arrive pas à prendre Chris Pine au sérieux!

Du côté des séries

Des épisodes de la deuxième saison de Scrubs, série qui est vraiment trop géniale.

L'épisode pilote de L'Équipée du Pony Express, une série western que j'ai énormément regardée sur RTL9 à la fin du primaire. Ça passe pas mal et ça fait plaisir de retrouver ces personnages! Il est amusant de voir Josh Brolin à ses débuts...

Un épisode de la cinquième saison d'Inspecteur Barnaby. C'était génial comme d'habitude mais nous avons trouvé Barnaby un peu long à la détente dans cette enquête!

Et le reste

J'ai lu Translittérature, le magazine de l'Association des traducteurs littéraires de France (dont je suis membre). Une lecture plaisante et stimulante comme toujours, il s'agit d'une publication extrêmement soignée. Pour fêter les 25 ans de la revue, ce numéro était composé uniquement d'entretiens avec des traducteurs. Le niveau est élevé et les propos passionnants, même si je constate, comme toujours, que ces traducteurs-là et moi-même ne vivons pas du tout dans le même monde!

J'ai lu, exceptionnellement, deux numéros de Cheval Mag: celui de septembre, arrivé en début de mois, et celui d'octobre, arrivé en fin de mois.


Mais aussi deux choses importantes hors lectures/films: j'ai rencontré deux blogueuses que j'adore (émotion! émotion!) et j'ai commencé l'acupuncture (pratique étrange et guère miraculeuse, mais intéressante).

Je pars en vacances dans quelques heures; le blog sera certainement à l'arrêt pendant quinze jours et je ne me baladerai pas sur la blogo. Comme je suis déjà absente de la blogo depuis une dizaine de jours par manque de temps, ça va faire long sans les blogs... Hâte de vous retrouver! :)