lundi 4 novembre 2013

Le Père Goriot (1835)

Chronique express!


Grand classique de la littérature française, Le Père Goriot de Balzac est un beau roman forts en contrastes: d'une part, l'ingénuité et les bons sentiments (parfois refoulés) de Rastignac, jeune homme de province fraîchement débarqué à Paris, de l'autre la méchanceté, l'égoïsme et l'horreur d'une société hypocrite et mesquine. Difficile d'arriver à la dernière page sans être soulevé d'horreur face au destin ô combien tragique du père Goriot et aux petites bassesses des personnages. Je garde un dégoût particulier pour Madame Vauquer, qui tient la pension bourgeoise où se déroule l'histoire, à cause des draps à la fin du livre... :| Balzac avait quelque chose à dire contre l'humanité (un peu comme Zola et Maupassant, autres champions de l'abomination sociale) et il le dit bien, c'est vraiment un plaisir de le lire. Si je n'ai pas trouvé ce roman tout à fait aussi percutant que Eugénie Grandet et Le Colonel Chabert (peut-être l'effet de surprise est-il passé?), je l'ai en revanche nettement préféré à La Peau de chagrin... Et c'est avec enthousiasme que je garde un œil sur La Cousine Bette, qui m'attend dans ma PAL.

Honoré de Balzac, Le Père Goriot
Éditions Folio, 4,40€, 436 pages

2 commentaires:

  1. Ah mais après ma lecture d'Illusions Perdues de Balzac je crois que je n'arriverai jamais à relire un de ses livres ! Je pense que c'est psychologique !

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    1. Haa dommage !! Tu n'as pas aimé à cause du style ou de l'intrigue ? (Je ne l'ai pas lu celui-là.)

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