jeudi 21 mars 2013

Pause (à regret)

Malheureusement, des temps obscurs s'annoncent pour ce blog: ordinateur personnel à expédier au service technique et occupations professionnelles prenantes risquent de me garder éloignée de la blogosphère pendant quelques jours. J'espère que ça ne va pas durer plus de deux semaines car je suis déjà en manque de vos blogs... :) Ne m'oubliez pas et à bientôt j'espère! :)

mardi 19 mars 2013

Quo Vadis (1951)

Adaptation cinématographique du livre de Henryk Sienkiewicz, réalisée en 1951 par Mervyn LeRoy. Avec Robert Taylor et Deborah Kerr dans les rôles de Marcus Vinicius et Lygie.



Oh, ces si merveilleuses années cinquante du cinéma. C'est juste irrésistible. D'une manière générale, je n'ai aucune passion pour cette période historique, mais vraiment je suis fascinée par ces productions complètement datées... 

Il faut tout de même dire que Quo Vadis n'a pas mal vieilli du tout: si on fait abstraction de quelques incrustations d'images vraiment grotesques, il passe plutôt bien. L'incendie de Rome est plutôt crédible (en même temps, vu qu'il leur a fallu plusieurs dizaines de milliers de litres de combustible pour le tourner, ça valait mieux ^^) et les personnages de Pétrone et de Néron sont bien caractérisés et apportent une touche d'humour à l'intrigue (qui est par ailleurs, je dois le reconnaître, un peu fade).

Il m'a semblé également que les cascades équestres étaient plus réalistes à l'époque, que la mise en scène des chevaux était moins convenue (ou différemment convenue qu'elle ne l'est actuellement). C'est difficile à décrire, mais il me semble que quand Robert Taylor est filmé au galop, il est vraiment plein pot, son attelage est à fond; maintenant, les scènes soi-disant rapides sont souvent juste coupées pour donner cette impression, on voit bien que le cheval est en réalité bien rassemblé et sous contrôle. (Peut-être d'ailleurs que ceci est à l'honneur du cinéma d'aujourd'hui et que l'on prend plus soin des chevaux sur les tournages!)

Par contre, Robert Taylor est très monoface et archétypal, et j'ai été attristée de voir Deborah Kett jouer pratiquement de la même manière que dans Dieu seul le sait et La nuit de l'iguane... Dommage...

Popée et Néron: la mangeuse d'hommes
et l'empereur "beubeu" (dixit A.)

Le clin d'oeil de la fin: C'était sympa de voir soudain débarquer La Cène de Léonard de Vinci. :) 


samedi 16 mars 2013

Et puis, Paulette... (2012)

Et puis, Paulette... de Barbara Constantine faisait partie de la sélection de livres mis à la disposition du comité de lecture de ma médiathèque. J'étais passée à côté car l'histoire me semblait trop gentillette et parce que je n'avais pas compris le titre. Le groupe avait bien signalé que c'était une référence à une chanson, mais je n'avais pas saisi laquelle. Puis, fin janvier, pendant le film Alceste à bicyclette, j'ai eu une révélation.


En fait, je connaissais la chanson. (Et oui, le film contient cette chanson d'Yves Montand.) Je me suis donc ruée sur le site de la médiathèque pour réserver Et puis, Paulette...


En fait, ce livre est exactement comme sa couverture. Simple, touchant, douillet, un brin nostalgique. L'histoire de quelques personnes âgées discrètes et tranquilles qui se retrouvent à vivre ensemble. Je ne saurais vraiment pas le résumer autrement. C'est vrai que c'était un brin trop gentillet pour mes goûts, mais, en même temps, j'ai eu envie de croire que c'était possible, ce type d'histoire. Que les choses peuvent parfois bien s'arranger si quelqu'un y met du coeur et fait des efforts.

Par ailleurs, j'ai trouvé que l'auteur abordait les thèmes de la vieillesse et de la solitude avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Il m'a semblé que c'était plus constructif que dans le film Et si on vivait tous ensemble?, même si celui-ci le faisait de manière beaucoup plus consciente (vu que les personnes âgées étaient accompagnées d'un jeune étudiant qui faisait sa thèse sur leur vie en communauté). Et j'ai beaucoup apprécié le petit humour léger et la présence des animaux (deux chats, un chien et un âne, Cornélius), qui sont de vrais personnages à part entière.

Amie bibliothécaire C., tu parlais l'autre jour de l'aspect initiatique des contes de fées: et bien je pense que ce livre est un peu un conte. Sans fées, certes. Mais il m'a donné cette impression.

En bref, une parenthèse agréable entre deux lectures plus réalistes, ou bien un bon remontant quand on n'a pas le moral. :)

Allez donc voir ailleurs si ce livre y est!
L'avis de Bouchon des Bois
L'avis d'une ex-camarade du comité de lecture (avec la vidéo du passage de l'auteur à la Grande librairie)

Barbara Constantine, Et puis, Paulette...
Éditions Calmann-Lévy, 15,50€, 320 pages.

mercredi 13 mars 2013

Les fleurs bleues (1965)

En ce début d'année, j'ai beaucoup manqué (et je manque encore) de lectures en français, ce qui m'a amenée à relire quelques livres que je n'avais pas ouverts depuis que je les avais lus au collège ou au lycée: Le Misanthrope de Molière (une lecture de toute façon indispensable avant d'aller voir Alceste à bicyclette au cinéma), Rhinocéros de Ionesco (auquel je n'ai, d'ailleurs, toujours rien compris ^^), Le dernier jour d'un condamné de Hugo... Et Les fleurs bleues de Queneau.


Je me souvenais assez bien du chapitre d'introduction, que j'avais étudié en L, et notamment du paragraphe suivant:

"Les Huns préparaient des stèques tartares, le Gaulois fumait une gitane, les Romains dessinaient des grecques, les Sarrasins fauchaient de l'avoine, les Francs cherchaient des sols et les Alains regardaient cinq Ossètes. Les Normands buvaient du calva."

Ce qui donne bien le ton du bouquin. Queneau a une espèce de don pour manipuler les mots et créer des situations un peu loufoques ou cocasses. Ici, il nous raconte l'histoire du duc d'Auge, qui traverse les âges en compagnie de son page et de leurs chevaux, Démosthène  ("nommé Démosthène parce qu'il parlait, même avec le mors entre les dents" et surnommé Démo, ou Sthène) et Stéphane ("ainsi nommé parce qu'il était peu causant"). En parallèle, lorsque le duc s'endort, nous suivons le quotidien quelque peu répétitif de Cidrolin, qui vit sur une péniche et regarde les houatures passer. Puis, dès que Cidrolin s'endort, nous rejoignons le duc d'Auge.

Je suis assez certaine que ce livre a toute une portée symbolique et littéraire, voire politique, qui m'a totalement échappé. Il me semble improbable que Queneau l'ait écrit uniquement pour le fun. Mais cet aspect fun m'a amplement suffi et je me suis bien amusée.

Je dois dire que je n'ai pas compris certaines choses. Par exemple:
"Tout le monde part. Cidrolin aperçoit la tête des chevaus. Ils ont l'air de chevaux."

Mais d'autres passages m'ont fait éclater de rire. Par exemple:
"-Ah! les salopards, grommelait [le duc], il n'y a plus de liberté si les vilains s'en mêlent. [...] Ce qu'ils veulent, c'est voir tous les nobles seigneurs comme moi étripés par les Chleuhs pour envahir nos châtiaux, boire notre vin clairet dans nos caves et qui sait? violenter nos mères, nos femmes, nos filles, nos servantes et nos brebis.
-Et nos juments, dit Sthène.
Un passant sursauta.
-Et nos juments, dit le duc à haute voix.
Il se pencha vers le quidam:
-C'est moi qui ai dit: "et nos juments". C'est moi, tu entends, vilain?"

...Voilà. Je ne sais pas si ce dernier extrait est convaincant hors contexte, mais moi il m'a bien fait rire. :)

vendredi 8 mars 2013

Madrid

À Madrid...

...on mange des churros trempés dans du chocolat chaud...


...et des parts de torta de queso (gâteau au fromage) à tomber...


...on constate que les éditeurs espagnols ont compris que la série Le Trône de fer ne fait pas 15 tomes et que chaque tome a un titre bien pensé...


...que P. D. James semble cartonner...


...que Musso est là-bas aussi...


...tout comme Levy...


...et, de manière plus surprenante et réjouissante, Carrère...


...on cherche (et on trouve) le restaurant du Capitaine Alatriste...


...où l'on observe le menu...



 ...mange dans des assiettes portant le célèbre A...


...et paye une addition assez salée...


...on passe voir les bouquinistes...


...l'un desquels vous fait cadeau d'un petit bloc-notes et de trois marque-pages...



...on marche jusqu'au musée des sciences naturelles...


...où l'on rencontre de merveilleux, magnifiques et nombreux dinosaures...






...on bave devant la vitrine d'une boulangerie irrésistible...


...devant une très belle édition des livres de Tolkien...


...et devant des multitudes d'exemplaires des aventures d'Alatriste...


...on visite le Palais royal, où l'on contemple des armures pour chevaux que l'on n'a pas le droit de photographier et que l'on achète donc en carte postale...


...en même temps que de merveilleux marque-pages à armes anciennes qui seront si bien adaptés aux livres du capitaine Alatriste...


...et pour finir on rentre chez soi avec des achats plutôt modestes, mais simplement merveilleux...



...ainsi qu'une lecture équestre pour varier les plaisirs.


mardi 5 mars 2013

Top Ten Tuesday (21)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire de la blogosphère littéraire. Initialement créé par The Broke and the Bookish, il a été repris en français par Iani.


Le thème de cette semaine:
Les 10 séries que vous aimeriez lire
mais que vous n'avez pas encore commencées

Beaucoup plus difficile à traiter que prévu, ce thème. Je me suis soudain rendu compte que, contrairement à ce que je croyais, il n'y a pas tant de séries que ça que j'ai vraiment envie de lire. Petit tour d'horizon...

1/ La Tour sombre de Stephen King. Huit livres. J'ai d'énormes attentes par rapport à cette série et je sens qu'elle a le potentiel de me réconcilier avec Stephen King (car, bien que je cite tout le temps ses histoires de placards et que La Ligne verte soit au panthéon de mes livres préférés, ce n'est pas vraiment un écrivain que j'apprécie). C'est très certainement par ici que je commencerai lorsque j'aurai fini de lire le Trône de Fer, la série qui m'occupe actuellement.

2/ Dune de Frank Herbert. Cinq livres. Je ne connais rien à l'histoire et je n'ai jamais vu le film: cette série m'intéresse avant tout pour des raisons de culture gé (combler mes lacunes de SF, toussa). Et aussi parce que le père de l'Homme aime et que le père de l'Homme a bon goût.

3/ La Roue du temps de Robert Jordan. Quatorze livres (les trois derniers étant "mis au point" par quelqu'un d'autre, l'auteur étant mort en cours de route. Ha ha ha). Plus de onze mille pages en anglais: c'est la série ambitieuse qui m'occupera un bon moment quand je m'y mettrai (horizon 2020? Lol). À lire pour les mêmes raisons que Dune.

4/ Les livres mettant en scène Elric, le personnage de Michael Moorcock. Parce que ça semble être de bons récits de sword and sorcery comme je les aime. Par contre, je n'ai pas bien capté combien il y en a en VO.

5/ Percy Jackson de Rick Riordan. Cinq livres. Série jeunesse. Il faut préciser que j'ai adoré le film.

6/ La Fille aux licornes de Lenia Major. Trois livres. Série jeunesse. Parce que Meli en a dit du bien ici et parce que la licorne est ma bestiole préférée (avec le dragon et le dinosaure, s'entend).

7/ La Ballade de Pern de Anne McCaffrey. Nombre de livres en VO à déterminer. Parce que Endea en dit tout le temps du bien et parce que le dragon est ma bestiole préférée (avec la licorne et le dinosaure, s'entend).

Bien entendu, le problème de la plupart de ces séries est qu'elles sont en anglais. Il n'est donc pas trop possible que j'en lise plus d'une à la fois, mon planning de lecture devant alterner les styles *et* les langues et devenant trop compliqué si je dois aussi alterner entre deux séries à l'intérieur d'une même langue... Bon, pas sûre que vous ayez suivi, mais en gros c'est très compliqué. Disons que l'objectif pour cette année 2013 consiste à boucler le Trône de Fer et à attaquer la Tour Sombre, ce sera déjà quelque chose! :)

vendredi 1 mars 2013

Tag: Quelle lectrice es-tu?

J'ai été taguée! C'est trop fort. C'est même mythique, comme dirait A.! Merci à Tigger Lilly pour cette opportunité rêvée de parler de moi, moi, moi. Ça ne m'est arrivé qu'une fois jusqu'à maintenant et, en plus, ce billet est le deux centième de ce blog... Autant marquer le coup!

Es-tu une acheteuse compulsive de livres?
Pas vraiment. D'une part parce que ma situation économique est généralement d'une tristesse sans nom, et d'autre part parce que je n'aime pas voir les livres s'accumuler dans mon salon sans que je ne puisse les ouvrir parce que je suis occupée à lire autre chose: je trouve ça trop frustrant. J'achète donc au compte-gouttes, sauf lorsque je tombe sur des occasions que je ne veux pas laisser passer (comme à Dulin il y a quelques mois).

À quelle fréquence achètes-tu tes livres?
Pas de fréquence particulière. En 2012, j'ai acheté plus ou moins un livre d'Anne Rice par mois, vu que c'était mon rythme de lecture. Mais il peut aussi bien m'arriver d'acheter 20 bouquins d'un coup tous les six mois que d'en acheter un toutes les six semaines. En 2013, trois achats pour l'instant (bouquins en espagnol trouvés à Madrid).
En revanche, j'ai un rythme assez régulier d'emprunts en bibliothèque: généralement trois livres par mois.

As-tu une librairie favorite?
Oui! Et même deux! :)
Il y a d'abord ma librairie de quartier, que j'ai beaucoup hantée en période de chômage technique: le Pavé du Canal à Saint-Quentin-en-Yvelines. C'est un peu la librairie historique du coin et elle résiste face à France Loisirs et au Virgin. Quand j'ai réalisé que le prix du livre est le même partout en France, je me suis vraiment demandée pourquoi j'avais donné de l'argent à Amazon et compagnie pendant des lustres au lieu de soutenir un petit libraire indépendant... C'est donc ici que j'achète mes livres en français.
L'autre librairie que j'adore, sans surprises, c'est le grand Gibert-Joseph de Saint-Michel (et, depuis peu, son petit frère versaillais). C'est là que j'achète des livres d'occasion et dans d'autres langues que le français.

Fais-tu tes achats livresques seule ou accompagnée?
Je suis généralement seule au Pavé, mais accompagnée à Gibert, étant donné que je monte généralement sur Paris pour voir des gens.

Librairie ou achats sur le net?
Librairie pour le français, comme je le disais. Pour l'anglais, à moins de trouver des livres d'occasion à des tarifs intéressants chez Gibert, je commande du neuf sur The Book Depository, mon meilleur ami. Et pour l'italien et l'espagnol, j'en achète tellement peu que ce n'est pas très représentatif, mais ça fait plus d'un an que mes achats viennent de librairie (même si ce n'est pas forcément moi qui suis allée les acheter). Et, comme je le disais plus haut, j'emprunte en bibliothèque (toutes langues confondues).

Vers quel type de livre te tournes-tu en premier?
Ça dépend de ce que je cherche... Mais il y a un rayon que je ne laisse jamais passer, c'est la lettre Z en littérature française, histoire de voir s'il n'y a pas un Zola que je n'aurais pas... :)

Préfères-tu les livres neufs, d'occasion ou les deux?
Les deux. Je suis passée aux achats d'occasion à contre-coeur, histoire d'économiser. Je trouvais ça triste et même un peu minable, en fait. Mais bon, avec 20€ en librairie, on achète un grand format pas trop épais; en brocante, on repart avec 20 livres... Puis je me suis rendu compte que j'aime aussi les livres d'occasion. J'aime récupérer un livre dont quelqu'un ne veut plus et lui donner une seconde chance. Ça correspond un peu à mon côté écolo. Et on découvre parfois des vieilles couvertures drôles ou touchantes. En fait, maintenant j'adore traîner dans les brocantes de bouquins, notamment Au Facteur Cheval de Versailles, et chercher parmi les livres jaunis... Mais j'aime aussi acheter du neuf, évidemment!

Qu'aimes-tu dans le shopping livresque?
La perspective de lire, non? Prendre dans mes mains et ramener chez moi un livre que je vais, à terme, ouvrir et découvrir. J'ai la même sensation quand j'emprunte en bibliothèque. Il s'agit peut-être de la recherche d'espoir et de salut dont parle Lestat dans Blackwood Farm...

Te fixes-tu une limite d'achats par mois?
Pas du tout. C'est très limité de toute façon à cause de la tristesse de la situation économique citée plus haut... :p

À combien de livres s'élève ta wish-list?
"À l'infini, et au-delà", pourrais-je répondre pour faire un petit clin d'oeil à Toy Story... Disons qu'il y a peu de livres que je n'aimerais pas lire un jour... Mais ma liste de cadeaux contient une trentaine de livres plus prioritaires.

Cite trois livres que tu veux tout de suite.
Dinosaur Tales de Ray Bradburry (malheureusement introuvable); Retour à Killybegs de Sorj Chalandon; et Correspondance de Zola (certainement le prochain livre que j'achèterai en français).

Précommandes-tu les livres?
Non. Ça m'est juste arrivé deux fois pour des livres envoyés depuis l'étranger et que j'attendais vraiment avec impatience: le dernier P. D. James et le dernier Capitaine Alatriste.

Pourquoi un tel pseudo/nom de blog?
Le pseudo est juste une manière plus glamour d'écrire le prénom Alice, que je n'aime pas beaucoup... Le nom du blog, c'est parce que "Tea, cats and books" était déjà pris, je crois, et parce que j'écoute, globalement, du rock (au sens large). Malheureusement, je ne suis pas très fière d'avoir choisi un nom anglais et j'envisage depuis des mois d'en changer... J'aimerais trouver quelque chose avec des dinosaures parce que cet intérêt constitue mon trait d'originalité principal...


"Dis, tu veux bien me lire une histoire?"

"Le dinosaure et le chat qui lisaient des livres"? "L'antre du dinosaure lecteur"? "Lectures félines et sauriennes"? "Lisons à l'ombre du dino"? Je ne vois pas trop... Si quelqu'un a des idées lumineuses... :D

Les réponses à ce tag que j'ai déjà lues: Cachou, Tigger Lilly et Endea (qui a un pseudo fascinant!).

Et celles que j'aimerais lire: Bouchon, Maelig et Grominou. Allez, au boulot les blogueuses-lectrices! :)