mardi 23 août 2016

Historia de una gaviota y del gato que le enseñó a volar (1996)

Chronique express!


J'ai déjà lu deux fois cette Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepúlveda, mais j'avais besoin d'une lecture simple pour me repencher sur l'espagnol que j'ai complètement abandonné il y a deux ans (rien lu dans cette langue depuis Todo bajo el cielo). Cette nouvelle "pour jeunes de 8 à 88 ans" est un vrai bijou, je recommande chaudement à tous les parents et enseignants de la faire lire à leurs enfants et élèves. C'est profondément humain et bon et ça met du baume au cœur, sans pour autant être trop naïf puisqu'on y parle de la dégradation de l'environnement et de la mort. C'est un vrai roman d'initiation sur le passage à l'âge adulte et la prise de responsabilité, un vrai conte moderne en somme. Et puis il y a des chats, les chats du port, et c'est toujours bien quand il y a des chats, surtout quand ils sont rigolos et sympathiques comme ici. Mais le meilleur, bien sûr, c'est Zorbas, "mon héros" comme je l'ai dit en balbutiant à Sepúlveda en personne au Salon du Livre de 2013, ce chat "grand, noir et gros" qui voit atterrir une mouette mourante sur son balcon et qui lui promet de ne pas manger l’œuf qu'elle va pondre avec ses dernières forces, de prendre soin du poussin et de lui apprendre à voler... ♥

PS: Ma reconnaissance éternelle à mes neurones qui m'ont permis de lire ce livre sans difficulté particulière alors que je ne travaille pas mon espagnol depuis deux ans... :)

6 commentaires:

  1. Moi aussi j'avais beaucoup aimé ce conte, lu en français toutefois car je n'ai pas ton talent!

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    1. Je ne sais pas si on peut parler de talent, mais merci :D
      J'ai retrouvé tes billets sur Sepulveda, je crois que je vais relire Le vieux qui lisait des romans d'amour!

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  2. Si tu l'aimes tant sans sans doute aussi très chouette pour les grands, en déduis-je ^^

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    1. Voui grave! :) Ne devrait-ce pas faire partie de la définition de "conte moderne", d'ailleurs?

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  3. Ah quel chance d’avoir rencontré Sepùlveda.j’avais beaucoup aimé ce roman et dans Une vie de passions formidables,il se livre sur sa famille,ses animaux,et Manchas,son chat.J’ai vraiment été attristée par sa mort du Covid,lui qui avait résisté aux tortures sous Pinochet .

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    1. @Carmen: À vrai dire, cette séance de dédicaces a été plutôt décevante: c'était un peu "à la chaîne" et je n'ai pas ressenti un intérêt particulier de l'écrivain pour ses lecteurs venus le voir. C'était loin du côté tellement humain de ce roman, par exemple... Ensuite, il était peut-être dans un mauvais jour, ou il n'a pas compris ce que j'ai essayé de dire, ou que sais-je, et ça ne change rien à la qualité de ses bouquins en général et de celui-ci en particulier. Je n'ai pas lu Une vie de passions formidables, il faudra que je le garde à l'esprit.

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