samedi 21 septembre 2013

Le boucher (2012)

"On m'a déjà donné de nombreux noms. Le faiseur de veuves. Le démon cornu. L'épée de feu. Les Koushites m'appelaient Unga'ular, le danseur rouge. Je suis Rekk le boucher. Et je fais toujours la différence."

J'ai découvert Olivier Gay l'année dernière avec Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, un bon petit policier avec lequel j'ai passé un très bon moment et que j'ai pu faire dédicacer au Salon du Livre. Je guettais donc avec intérêt ses débuts en fantasy. Et franchement ça faisait longtemps que je ne me prenais pas autant au jeu en lisant un livre de fantasy – probablement depuis que j'ai découvert Michel Robert il y a deux ans!



Le Boucher, c'est Rekk, un homme à la réputation sanguinaire revenu dans la capitale de l'Empire après vingt ou trente ans d'absence pour trouver (et découper en morceaux) l'assassin de sa fille Deria. Accompagné de Mahlin et Shani, un jeune garde et une jeune servante amis de sa fille, il va tenter de mener son enquête tout en déjouant des tentatives de meurtre. Car certains souhaitent visiblement étouffer cette affaire...

J'ai fait le plein de sensiblement tout ce que j'aime avec ce Boucher violent et sanguinaire, une vraie bête sauvage lâchée dans la société policée de la capitale. J'adore ce genre de héros! La petite biographie en fin de volume indique qu'Olivier Gay admire David Gemmell et G. R. R. Martin et je dois dire que la gemmellienne que je suis a bien trouvé son compte ici. J'ai même cru reconnaître deux petits hommages à cet écrivain (le prénom du Boucher et la phrase discrète "Deria lui parlait de Felya le double-lame, qui avait traversé le monde entier et jusqu'aux enfers à la recherche de sa femme enlevée par des esclavagistes"...).

Malgré quelques répétitions (et deux-trois fautes d'orthographe qui m'ont fait grincer des dents), j'ai beaucoup apprécié le style direct et fluide de ce livre. Je pense que l'auteur a bien travaillé depuis Les talons hauts et a su gommer les petites maladresses stylistiques que j'y avais trouvées. C'est sobre et efficace et ça va droit au but. Et l'intrigue est prenante et bien rythmée, on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai juste quelques réserves à propos des deux héros, Malhin et Shani, un peu trop gentiment archétypaux à mon goût, mais les autres personnages compensent plus que largement (y compris ceux qu'on a juste envie d'étrangler pour leur apprendre une bonne leçon, hihihi!!!).

J'AI JUSTE TROP HÂTE DE LIRE LA SUITE. Car oui, malheureusement, ce boucher se termine sur les diaboliques mots "Fin du Tome 1"... :(

Par contre, je ne m'explique pas plus la couverture maintenant que j'ai bouclé le livre qu'avant. Est-ce que quelqu'un a compris??

Allez donc voir ailleurs si ce livre y est!

Olivier Gay, Le boucher
Éditions Midgard, 16,50€, 580 pages

2 commentaires:

  1. Aaaah, j'adore ce que tu en dis, j'adore j'adore j'adore ! Je note illico presto, j'aurais trop peur d'oublier le nom de l'auteur ^_^ Une lecture parfaite pour les sombres soirées d'automne, donc ? :P

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    1. J'étais sûre que ça te plairait! :) Et en effet c'était pas mal pour l'automne. :p

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